Type de document : Research Paper
Auteur
Maître-assistant à l’université de Cocody- Abidjan, Côte d’Ivoire
Résumé
Les « écrivains de deuxième génération », dont Kourouma, entretiennent un rapport nouveau à la langue française. De plus, les thématiques abordées sous leurs plumes vont au-delà de la critique politique et sociale pour prendre en brassées larges les questions sociétales, identitaires et culturelles de la société africaine. Ce dernier aspect apparaît clairement sous l’angle du lexique qui nous paraît assez pertinent pour illustrer le thème de la transfrontalité.
L’article démontre, à partir du lexique d’emprunt extrait de Monnè, outrages et défis1 d’Ahmadou Kourouma, la manifestation réelle d’une hypoculture diversement interprétée comme une interférence linguistique, voire une transgression faite à la norme. L’étude aborde la transfrontalité sur le plan linguistique, à partir de la description des segments lexicaux, et en dégage les valeurs socioculturelles.
Mots clés