Type de document : Research Paper
Auteur
Maître-assistant, Université Azad islamique, Branche des Sciences et de la Recherche de Téhéran
Résumé
Cet article a pour objet de mettre en valeur la réécriture des Mill et une nuits par Marcel Proust (1871-1922) dont le reflet se voit dans A la Recherche du temps perdu. La création fantastique de Proust se définie dans un Orient enchanté où Shéhérazade devient tour à tour l’inspiratrice et la révélatrice d’une vitalité mémorielle pour l’écriture proustienne. En outre, la magie et la métaphore sont deux termes essentiels pour découvrir la notion d’exotisme dans l’univers romanesque de Proust chez qui la dualité des personnages pourrait être une mesure convenable pour cristalliser un monde purement imaginaire (Madame Verdurin devenue la nouvelle duchesse Guermantes et Oriane se transforme en une néréide). L’Orient s’impose à La Recherche d’une part par l’efficacité du choix de la conteuse (la parole) et d’autre part par l’alternative des moments enchâssés (la mémoire) étant importants dans la représentation des contes orientaux aux lecteurs français du XXème siècle. On s’efforcera de montrer également l’impact de l’Orient sur notre romancier tout en considérant l’approche similaire entre ces deux œuvres comme le pivot de toute nouveauté latente.
Mots clés