Type de document : Research Paper
Auteur
Professeur habilité, Faculté des Lettres, Béni Mellal, Maroc
Résumé
L’arbre est thème récurrent dans les textes sacrés, dans l’antiquité, dans la littérature et la peinture. Il est doté d’une part cruciale qui l’inscrit dans une dimension universelle, laquelle dimension en fait un archétype cher à l’écrivain francographe Tahar Ben Jelloun. Soit dans ses poèmes, soit dans ses romans, l’arbre est fortement présent en tant que donné géographique, naturelle, euphorique et en tant que donnée fictive. Il peut même aller jusqu’à devenir un déclic, un personnage, un porte-parole qui nourrit l’action par son dynamisme et par sa vitalité. Mieux, il en va de même pour devenir un lieu propice au fantastique et à l’étrange. L’olivier, le palmier, l’arganier le figuier corroborent, chez Tahar ben Jelloun, la quête initiatique, l’attachement à la terre et la quête de l’identité dans un monde problématique ; d’où donc la valeur symbolique de l’arbre qui, de par sa verticalité, mime l’action humaine et résume la cyclicité et le mouvement cosmique. Chez Tahar Ben Jelloun, l’arbre est perçu comme un père et une mère nourriciers, comme un mythe, comme un témoin oculaire de la tyrannie et de la supercherie, de la splendeur et de la misère et du simulacre social.
Mots clés