Type de document : Research Paper
Auteurs
1 Doctorant en littérature française, Université de Téhéran, Université de Lorraine
2 Maître de Conférences, Université de Téhéran
Résumé
Les jeux temporels abondent dans les écrits sciences-fictionnels. Les écofictions, en tant que sous genre de la SF ne font pas exception. L’esthétique des écofictions s’approche largement de celle de la « littérature d’anticipation », cependant, au vu de leurs choix thématiques, en l’occurrence l’écologie, les écofictions utilisent parfois des paradigmes assez particuliers. Ainsi, la question du temps et de l’anachronisme sera-t-elle étudiée dans les pages qui suivent à partir de l’hypothèse selon laquelle les écofictions ont tendance à intégrer un certain anachronisme dans le tableau qu’elles brossent des sociétés futures. Dans les textes étudiés ci-dessous, l’anachronisme se soustrait du niveau des faits et des intrigues, de l’événementiel en somme, pour s’imposer à celui des structures et des concepts.
Trois œuvres d’écofiction seront étudiées dans cet article, à savoir : Globalia, de Jean-Christophe Rufin ; Eternity Incorporated, de Raphaël Granier de Cassagnac ; et le goût de l’immortalité, de Catherine Dufour.
Mots clés