Type de document : Research Paper
Auteur
Maître assistant, Université de Tabriz
Résumé
Depuis la naissance de la théorie de performativité langagière, proposée par le linguiste-philosophe britannique d'Oxford J. L. Austin, personne ne le nierait que parler ce n’est pas produire uniquement des sons et des morphèmes pour décrire le monde et la réalité des choses, mais également réaliser des actes, des faits indirects dont la signification est insaisissable hors du contexte particulier d'énonciation.Les réflexions linguistiques de J. L. Austin, en s'écartant largement de la linguistique structurale saussurienne, annonçaient (en 1962/1970, par la publication posthume de Quand dire, c'est faire) la naissance d'un nouveau phénomène linguistique, la pragmatique qui fait depuis la jonction entre la langue et la parole pour aborder l'énoncé dans la situation d'énonciation. Aussi les pragmaticiens proposent-ils de faire la différence entre le sens explicite et le sens implicite qu'est appelé également ‘sens du locuteur’ ; correspondant réciproquement au co-texte et au contexte de la parole. Par la théorie de la pragmatique, on ne parle plus du langage mais de la philosophie du langage, suivant les réflexions austinienne et bakhtinienne du terme.
Dans cet article qui pose la question de la linguistique pragmatique, nous essaierons d’approcher – tout en nous basant sur la thèse (linguistique pragmatique d’Austin face aux réflexions structurales de Saussure) selon laquelle on ne saurait absolument pas du tout atteindre le sens implicite d’énoncés des interlocuteurs seulement et seulement à partir de la structure générale et formelle de leur parole – les thèmes suivants qui s'imposent entre autres comme de grands concepts pragmatiques dans le vaste domaine de l'analyse du discours : actes de langage indirects, énoncés performatifs et métaphoriques, principe de pertinence et l'opérateur contre-argumentatif mais.
Mots clés