Type de document : Research Paper
Auteur
استادیار گروه فرانسه دانشگاه اصفهان
Résumé
Vu que les conditions actuelles du monde nécessitent l’unicité des cultures et des sociétés humaines et sollicitent une ferme relation entre les différentes civilisations, pour mieux pouvoir se communiquer et se comprendre les uns et les autres, il nous est fort utile de trouver un langage commun qui ne pourrait être que le langage du cœur. C’est d’ailleurs ce langage qui nous a guidés vers une étude comparative entre la vision de Mowlânâ Djalâl-Od-Dîn Rûmî et Alfred de Vigny, à propos du silence, tout en considérant que parmi les étapes à franchir dans la voie du Sublime, il y a le fait de pouvoir dominer non seulement sa pensée et ses actes, mais aussi sa parole. Mais comment est-ce que le simple fait de garder le silence, nous donnerait l’occasion de pouvoir entrer silencieusement en contact avec la Vérité? Pourquoi est-ce que toute parole prouve l’affirmation de soi de celui qui parle? Et enfin, comment est-ce pareil à un nourrisson qui garde le silence pendant un certain temps et qui n’est que tout oreille, nous devons nous taire durant un temps, jusqu’à ce que nous apprenions les secrets divins? Ce sont les questions que nous nous sommes posées dès le départ et nous avons essayé d'y apporter des réponses satisfaisantes. Pour Rûmî, Mystique, seuls ceux qui sont à l’écoute de l’Univers, pourraient saisir le Monde Suprasensible, et pour Vigny, étant donné que la philosophie Stoïcienne n’apprécie point le bavardage, les poèmes devraient être composés de sentences, de fragments, de courtes paraboles et de conseils de vie assez courts mais profonds. Mais, pourrait-on comparer la notion du Silence pour un français romantique et stoïcien du XIXe siècle, et un poète persan du XIIIe siècle, connu dans le monde entier pour son mysticisme ? Quel rapport entre deux poètes de deux nationalités différentes, de deux siècles différents, de deux conceptions et idéologies différentes ?
Mots clés