Type de document : Research Paper
Auteur
دکترای ادبیات، دانشگاه گروناد اسپانیا
Résumé
La langue et la littérature représentent deux piliers fondateurs qui renvoient directement à l’identité d’un pays donné. En ce sens, la Belgique est un royaume « en mal d’identité », car depuis sa création, en 1830, elle n’a cessé d’être déchirée entre deux tendances opposées : l’une promouvant le rattachement culturel à la France, et l’autre revendiquant son autonomie en érigeant, notamment, la « belgitude », « l’âme belge » ainsi que le « mythe nordique » comme facteurs d’unité. Quoi qu’il en soit, la France, centre névralgique de la Francophonie, a toujours influencé la Belgique et s’est même souvent approprié des auteurs belges de renom. Cette tendance est-elle encore palpable dans les manuels scolaires actuels ? Les programmes éducatifs français ont-ils élargi leur éventail aux littératures francophones ou, au contraire, se limitent-ils à aborder les auteurs classiques, en faisant fi de l’hétérogénéité des belles-lettres francophones ?
Mots clés