Type de document : Research Paper
Auteur
Maître de Conférences- Université de Tabriz
Résumé
Jean-Marie Gustave Le Clézio, détenteur du prix Nobel de la littérature en 2008, possède une écriture protéiforme, mouvante et d’une grande richesse. Dans Le Procès-verbal, le récit leclézien, dépossédé de sa cohérence narrative et langagière, transcrit la représentativité du monde par une aventure errante, confuse et extatique. Le roman, se levant sur les décombres du Nouveau Roman, sort de l’ordinaire pour mettre en scène un roman-jeu, un roman-puzzle en refusant les caractéristiques classiques romanesques et en rejetant l’individu en pleine contradiction, en pleine folie, dans une civilisation frustrante. L’auteur, décrivant le personnage jeté dans une ambiguïté existentielle, illustre un contexte ironique de la société occidentale. Le présent article, par une démarche descriptive-analytique, porte sur la mise en question de la représentation du langage, de la structure narrative et de l’altération du sujet dans le roman Le Procès-verbal qui, dévoilant le conflit d’une écriture, reflète des ambiguïtés et des perturbations narratives et stylistiques au niveau diégétique. Son texte prête également sa voix aux oscillations, aux malentendus et aux indifférences envers les tragédies humaines.
Mots clés
Sujets principaux