Ali Abbasi; Gholam Hossein Hosseini
Volume 10, l’édition 17 , Septembre 2016, , page 1-26
Résumé
Pour rédiger ses contes fantastiques, Maupassant, emploie des structures bien diverses. Il s’efforce de côtoyer les abords du réalisme et du vraisemblable ...
Pour rédiger ses contes fantastiques, Maupassant, emploie des structures bien diverses. Il s’efforce de côtoyer les abords du réalisme et du vraisemblable pour susciter une perplexité aussi totale que possible chez son énonciataire, afin que ce dernier, une fois terminée sa lecture ne parvienne pas à trouver une réponse adéquate à ses questions concernant les événements qui constituent l’ossature du récit. Pour présenter les procédés et les astuces dont, Maupassant, tire profit dans le conte fantastique du Horla, le présent article s’inspirera du schéma narratif canonique greimassien (SNC). Cela faisant, il parvient à semer, via les passages à l’acte du protagoniste deu Horla ainsi que par le biais des perturbations itératives, la doute, voire l’horreur dans l’esprit de son lecteur, de son énonciataire. La principale question qu’à cet égard, s’impose à l’esprit, se pose de la sorte: Quels sont les procédés qu’emploie Maupassant afin de parvenir à créer le sens de l’effarement et une peur grandissante chez l’énonciataire du Horla ? En employant les procédés tels que, le recours aux éléments réels et scientifiques, aux perturbations itératives et à l’extension du champ du malaise qui ronge l’esprit de son acteur principal, Maupassant réussit à créer la peur, voire l’épouvante dans l’esprit de son énonciataire.