Fariba Yaghoobi; Bahman Namvarmotlagh
Volume 11, l’édition 20 , 2017, , page 207-223
Résumé
Du fait que les œuvres littéraires ne se manifestent pas comme un texte nu et qu’elles sont toujours accompagnées des éléments picturaux ou verbaux, ...
Du fait que les œuvres littéraires ne se manifestent pas comme un texte nu et qu’elles sont toujours accompagnées des éléments picturaux ou verbaux, ceux-ci, étant des facteurs supplémentaires au texte principal, pourront évidemment influencer la réception du lecteur par rapport au thème principal du texte. Ces éléments-là qui varient selon les époques, éditions, auteurs, public et cultures, sont nommés par Gérard Genette des paratextes auxquels il a consacré une vaste étude dans son œuvre intitulée Seuils (1987). Etant donné que la « paratextualité » est un sujet récent auquel on n’a pas prêté assez d’attention jusqu'à présent et que les œuvres d’Éric Emmanuel Schmitt en attestent une forte présence, nous avons décidé de traiter l’une de ces œuvres dans cet article, en supposant qu’elle puisse illustrer la problématique toujours actuelle du rapport entre la littérature et le paratexte. Nous nous sommes donc intéressés aux péritextes et nous avons essayé de démontrer que dans les œuvres littéraires, la transmission du sens ne se réduit pas au texte principal mais aussi aux paratextes. En prenant Le sumo qui ne pouvait pas grossir, en tant que notre objet d’études, nous allons aborder comment le paratexte se manifeste dans cette œuvre et préciser le rôle qu’il peut jouer dans la compréhension et l’interprétation du texte.