Type de document : Research Paper
Auteurs
1 Maître Assistant, Université Azad Islamique, Branche centrale de Téhéran, Iran
2 Doctorante, Université Azad Islamique, Branche centrale de Téhéran, Iran
Résumé
La question des genres littéraires a été pendant des siècles l’objet central de la poétique. Le genre d’un texte est l’une des connaissances préliminaires qui répond à l’horizon d’attente du lecteur et qui précède son expérience esthétique. La notion d’horizon d’attente de Jauss et la généricité de Jean-Marie Schaeffer ont modifié le caractère figé du genre en le rendant plus dynamique. Selon Julia Kristeva, ce dynamisme devient le trait distinctif du roman. Le roman pour Kristeva est comme un ‘processus’, « quelque chose qui devient ». Ainsi, ce dynamisme générique permet aux différents genres de coexister. Cette coexistence ou parfois l’interférence générique donne naissance au concept de mélange ou hybridation des genres, l’objet central de cette étude. Le surréalisme, malgré son incompatibilité intense avec le genre romanesque, a indirectement incité quelques romanciers, surtout Queneau à rédiger des romans dans un genre hybride ou parfois non-défini. Le genre estimable selon Queneau n’est ni le genre idéal et merveilleux que proclame le surréalisme, ni les genres classifiés. Dans l’étude présente, nous avons abordé la question du genre dans Le Chiendent, l’œuvre remarquable de Queneau, en mettant à jour l’aspect hybride de ce roman. Nous avons relevé les indices qui nous ont conduits à qualifier ce roman comme poétique, théâtral et cinématographique.
Mots clés