Type de document : Research Paper
Auteurs
1 Professeur, Université de Tabriz, Iran
2 Doctorante, Université de Tabriz, Iran
Résumé
On sait que la critique sociologique de la littérature est une nouvelle science qui cherche à étudier l’influence de la société sur la littérature, et vice-versa. Une œuvre littéraire même si elle prétend être dénuée des marques sociologiques, elle n’est jamais séparée des réalités politiques et sociales de son époque. La vision du monde de l’écrivain qui est sous l’influence des connaissances culturelles et sociales de son milieu, concourt à la formation d’une partie considérable de sa création littéraire. De même, selon la théorie de Lucien Goldmann, l’œuvre littéraire est l’expression de la vision du monde d’un groupe social. Alors, au contraire de ses devanciers, il valorise le texte et essaie ainsi d’unifier la vie littéraire et la vie sociale. Goldmann considère l’œuvre littéraire comme le produit d’une logique interne autonome qui pourrait être indépendante des intentions conscientes de l’auteur. En ce sens, dans cet article on ne vise pas à prendre en considération l’intention de l’auteur, mais nous essayons à travers la théorie du structuralisme génétique, de commencer notre étude par une analyse des structures textuelles et puis de trouver la genèse de ces données textuelles dans les structures de la société.
Pour cette étude, nous avons choisi un roman fameux d’Albert Camus, La Peste. Notre objectif sera donc d’illustrer des analogies entre la structure de l’œuvre et celle de la société et de savoir en quoi La Peste en est la représentation et le reflet.
Mots clés