Type de document : Research Paper
Auteurs
1 Maître de Conférences, Université de Tabriz
2 Professeur, Université de Tabriz
3 Doctorante en littérature française, Université de Tabriz
Résumé
Djalal Ale-ahmad, (1923-1969), est un écrivain dont l’œuvre, selon un bon nombre de critiques littéraires, peuvent mettre au jour les structures de la conscience collective des Iraniens. Ces structures mentionnées constituent la vision du monde de ce groupe spécifique. En fait pour l’écrivain, le récit devient un alibi pour exprimer ses soucis et ses pensées politiques afin d’écarter des idéologies et des traditions destructives qui, d’après lui, engendrent le recul culturel de la société. Le regard critique porté sur le statut de la femme iranienne, est l’un des premiers sujets qu’Ale-ahmad a abordé dans ses œuvres. En réalité, la figure féminine présentée dénonce l’image médiocre attribuée aux femmes par la société. Femme de trop, l’une des nouvelles d’Ale-ahmad, tirée d’un recueil du même nom, est en fait l'illustration de la culture dominante d’une société patriarcale. Dans cet article, nous nous sommes référés aux idées sociologiques de Lucien Goldmann et ses théories de la « vision du monde » et de « la structure significative », pour démontrer que cette nouvelle est l’expression de la vision du monde d’une classe sociale et le reflet de la structure d’une société qui a formé la vie féminine iranienne. A travers des exemples pertinents tirés de Femme de trop, cet article vise à montrer que le problème social qu'Ale-ahmad représente dans cette nouvelle, dépasse des simples soucis du personnage du récit et peut porter au jour des "homologies" entre les structures significatives du texte et les structures de la conscience du groupe social des femmes iraniennes seules et délaissées.
Mots clés