Type de document : Research Paper

Auteurs

1 Doctorante, Département des Études Françaises, Université de Téhéran, Téhéran, Iran .

2 Maître de conférences, Département des Études Françaises, Université de Téhéran, Iran.

10.22034/rllfut.2025.56760.1398

Résumé

Jacques Derrida occupe une place importante dans l’histoire des idées contemporaine. Il marque à ce titre l’œuvre et la pensée de bon nombre de critiques et philosophes à travers le monde. L’Iran est, entre autres, le pays où l’on pourrait déceler les traces de l’œuvre derridienne dans les milieux académiques. Peu de temps après qu’il se fait connaître en Amérique, des traducteurs et universitaires iraniens commencent à le présenter en Iran. On lui accorde même un intérêt spécifique, ce qui paraît étrange vu les caractéristiques que présentent en général, l’œuvre et la pensée de Derrida, qualifiées souvent d’hermétiques. D’où se pose la question suivante : comment expliquer cette attention des cercles académiques et intellectuels iraniens à une pensée qui se caractérise par sa complexité ? Nous pensons que l’une des raisons de cette réception favorable accordée à la pensée de Derrida serait à rechercher dans le fait qu’on est en manque d’un espace qui fonctionnerait comme clé à comprendre, voire évaluer les productions intellectuelles de l’Occident, dont la pensée postmoderne.

Cet article essaiera, à travers une analyse thématique, de dresser un tableau de la situation de de la pensée de Derrida en Iran. Pour cela, nous ferons le choix du concept de « déconstruction » comme support à notre réflexion

Mots clés

Sujets principaux