Type de document : Research Paper

Auteurs

1 Ph.D. student, Bergische Universität Wuppertal

2 Maître de Conférences, Département de langue et littérature françaises, Université d'Ispahan, Ispahan, Iran.

10.22034/rllfut.2024.60966.1436

Résumé

Les études concentrées sur l’espace se trouvent intégrées dans les sciences de la société ainsi que dans la critique littéraire à partir des années 1960. Bien que nous puissions trouver diverses approches dans les deux domaines, la spatialité et les études spatiales se juxtaposent normalement au nom d’Henri Lefebvre. Philosophe français, il tente de proposer une nouvelle théorie spatiale, basée sur la logique dialectique hégélienne et le matérialisme dialectique marxiste, qui comprend l’espace par les éléments triples de la pratique spatiale, la représentation de l’espace et l’espace de représentation, qu’il résume par l’espace perçu, l’espace conçu et l’espace vécu. Dans cette recherche, une adaptation littéraire de la théorie lefebvrienne nous a aidé à comprendre la dynamique spatiale d’A la recherche du temps perdu. Cela se forme effectivement dans l’espace quotidien, marqué surtout par la ségrégation sociale des salons aristocratiques et bourgeois, mais, qui laisse malgré ceci, naître dans son sein, un nouvel espace symbolique, voire un espace « vécu ». L’espace de la représentation procure aux margines de la société codifiée, clandestines mais aussi réelles que cette société, un milieu de négation de ces codes, et finalement un milieu de la négation de sa morale, de ses éthiques. Bien que cet espace sous-terrain crée à nouveau ses valeurs et sa morale, celles-ci s’épuisent au cours du temps et s’installent encore une fois au sein de la codification sociale, et par là, un besoin d’avancer même au-delà de ces nouvelles valeurs devient crucial, d’où s’établit une dialectique perpétuelle de l’espace.

Mots clés

Sujets principaux