Type de document : Research Paper

Auteur

Laboratoire d'Etudes et de Recherches sur l'Interculturel, Université Chouaib Doukkali, El Jadida, Marco

Résumé

— Il n’est point exagéré ni dithyrambique d’avancer que le récit romanesque, Soufi, mon Amour, de l’écrivaine turque Elif Shafak est l’ode à l’amour la plus éloquente et la mieux représentative de l’un des courants mystiques les plus reculés en hagiographie. L’une des raisons de notre choix pour cette œuvre romanesque, à valeur mystique et historique, est à fortiori l’intérêt manifesté par une auteure du XXIe siècle pour des icônes de l’âge d’or du mysticisme persan. Elle a déterré des figures emblématiques de la spiritualité islamique du XIIIe siècle, d’abord pour rendre un hommage au patrimoine culturel immatériel, mais aussi pour exhumer leurs enseignements combien salvateurs pour un monde aujourd’hui en déliquescence morale. Nous abordons dans cette étude la création de l’espace scripturaire dédié à la spiritualité reprise en mode polyphonique. Il nous importe de faire la lumière sur le pouvoir du récit Shafakien à ressusciter les penseurs méconnus par une grande majorité en Occident.

Mots clés

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