Type de document : Research Paper
Auteur
PhD, Département de langue et littérature françaises, Université Shahid Beheshti, Téhéran, Iran
Résumé
Parmi les romans du XIXe siècle portant le nom de femmes, Nanon, écrit par George Sand en 1871, se distingue par son choix de titre. Par son approche titrologique appropriée, l'auteur définit en effet une nouvelle identité féminine, peu reconnue dans la société française à l'époque. Une identité qui est indépendante du genre et de la classe sociale et qui résulte de l'individualité humaine. Mais la question qui se pose en accord avec cette définition identitaire est de savoir si le titre de l'œuvre, ainsi que le pseudonyme de l'auteur, conduisent-ils à l'unité du protagoniste et de son auteur, ou au contraire, trace-t-il la frontière entre ces deux ? Et comment chacun de ces éléments - la dualité ou l’identité entre l’auteur et son héroïne- forment l’horizon de l’attente du lecteur ? Comment un lecteur, confronté à la dualité de l’héroïne et de l'écrivain, parvient-il enfin à réconcilier les deux dans tout le processus de lecture ? Cet article présente d'abord une analyse dans le domaine de l'anonymat et après avoir examiné la classe sociale dans laquelle vivait l'auteur, tente de représenter l'image inversée qu’elle laisse d’elle-même, dans l'esprit du public.
Mots clés
Sujets principaux