Farideh Alavi; Fatemeh Gholami
Volume 7, l’édition 12 , Décembre 2013, , page 19-39
Résumé
Ni les races, ni les générations, ni les frontières conventionnelles déterminant les limites géographiques de chaque continent et pays ne peuvent ...
Ni les races, ni les générations, ni les frontières conventionnelles déterminant les limites géographiques de chaque continent et pays ne peuvent arrêter le pouvoir extensif des symbolisations différentes, dont les prémices naissent d’une imagination profonde et fertile. Le symbole reste toujours au seuil d’un univers très différent de ce que l’on reçoit des réalités quotidiennes et visibles ; il parcourt l’histoire humaine et ne connaît jamais les limites rationnelles et objectives d’un esprit scientifique ou positif. Les deux côtés négatif et positif de la symbolique dévoilent l’invisible qui n’est pas atteint par nos sensations corporelles mais, par notre inconscient. Imaginons que les fondements de ces symboles se trouvent dans une imagination dont le résultat est le produit de la transaction entre l’inconscient et les matières primitives et naturelles. A quel point deviendront-elles fortes, profondes et aptes à démasquer ce qui existe en réalité derrière notre masque rationnel, dans les angles les plus cachés de l’inconscient ? Le symbole constitue l’un des besoins fondamentaux de l’être humain grâce auquel, il exprime son imaginaire et sa pensée symbolique. Il lui permet d’affronter les problématiques majeures de la vie, de la mort et du devenir comme celles du sacré, du profane, de la légitimité et de l’interdit.
L’eau est souvent le vecteur sinon l’interprète de cette pensée. En réalité, l’eau est l’élément autour duquel se dévide l’écheveau de toutes les portées symboliques. Dans ce travail de recherche, nous inspirant des théories bachelardiennes, nous avons l’intention d’aborder la dichotomie symbolique de l’eau et d’analyser cet item dans les œuvres poétiques de deux poètes persans : Sohrâb Sépéhri et Forough Farrokhzad.