Université de Tabriz
Recherches en Langue et Littérature Françaises
2251-7987
2588-7041
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15
2015
05
22
La démarche d’investigation de l’inconscient d’André Breton dans Nadja
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FR
Marzieh
Balighi
Maître-assistante, Université de Tabriz
Vahid
Néjad Mohammad
Maître-assistant, Université de Tabriz
<span style="font-family: Times New Roman;">André Breton, le chef du mouvement surréaliste, prétend donner une représentation nouvelle de quête de soi qui va dans le sens de l'investigation de l’inconscient. C'est dans son fameux roman <em>Nadja </em>qu'il la pratique parfaitement. Cette quête se déclenche lors de la rencontre d’une femme initiatrice qui fournit la matière principale du rêve et développe l’idée vierge d’un « hasard objectif ». Dans ce roman, la récupération totale de la force psychique, ayant la forme métaphorique et symbolique, se fait grâce à plusieurs moyens. La fiction se mêle aux souvenirs et aux rêves, deux matériels essentiels pour faire surgir l’inconscient, d’où la genèse des fantasmes originels et inconscients et la mise en conscience des forces occultes qui gouvernent l’être humain face à la pensée consciente. L’inconscient collectif est constitué d’instincts, d’archétypes et d’« images primordiales » dans ce roman et la sensation étrange et inquiétante du narrateur illustre les images qui, retraçant le phénomène du "double" en plein changement, dénoncent l’apparition des désirs secrets et des fantasmes retenus sur la scène romanesque. <em>Nadja</em> de Breton parvient, en quelque sorte, à décrypter l’inconscient, formé par les désirs et les pulsions non identifiés, à travers ses enchevêtrements. </span>
Breton,surréalisme,Nadja,inconscient,rêve,fantasme
https://france.tabrizu.ac.ir/article_3560.html
https://france.tabrizu.ac.ir/article_3560_eaee3fafbfb65c55b0f697febb29afd9.pdf
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Une approche comparée du crime dans L’Étranger d’Albert Camus et Les Mains sales de Jean-Paul Sartre
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FR
Mohammad Hossein
Djavari
0000-0001-6325-2752
Professeur, Université de Tabriz
mdjavari@yahoo.fr
Arézou
Abdi
Master II en langue et littérature françaises, Université de Tabriz
arezou.abdi.a@gmail.com
<span style="color: black; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;" lang="FR">Le thème du crime a attiré toujours l’attention des écrivains qui étaient depuis toujours à la recherche des intrigues compliquées et sophistiquées. Cette attention est renforcée de plus en plus par le biais des crimes qui restent pour jamais irrésolus non seulement pour ceux ou celles qui les jugent, mais aussi pour ceux ou celles qui les commettent. Les crimes commis dans <em>L’Étranger</em> d’Albert Camus et dans <em>Les Mains sales</em> de Jean-Paul Sartre, faisant partie de ces crimes énigmatiques, font ici l’objet d’une approche comparée au niveau des ressorts dont le « hasard » se trouve comme le plus essentiel, mais aussi au niveau du jugement et du châtiment qui attendent ces deux crimes fatals. Dans cet article, notre objectif sera d'illustrer d'abord la relation que la littérature entretient avec le crime et en passant par un petit historique de ce thème, nous nous pencherons sur les enjeux philosophiques qui nous permettront la saisie et la compréhension de ces deux œuvres en question.</span>
Camus,Sartre,L’Étranger,Les Mains sales,Crime,mort,tragédie
https://france.tabrizu.ac.ir/article_3561.html
https://france.tabrizu.ac.ir/article_3561_12ea77d5362af197dafaecf88f5e57c2.pdf
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La Révolution française et le Théâtre de propagande : exemple de Sapho (1794) de Constance Pipelet
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FR
Maryam
Sharif
Maître-assistante, Université Alzahra
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;">Les figures mythiques ou légendaires s’adaptent à chaque époque et en chaque lieu. Cet article tente de montrer comment Constance Pipelet, future princesse de Salm (1767-1845), une des filles des Lumières et admiratrice des idéaux de la Révolution française, se sert du récit de la vie de Sapho, grande poétesse de l’Antiquité, pour proposer une Sapho qui est aussi amoureuse, éplorée et trahie que rebelle et révolutionnaire. Nous verrons comment les convictions intimes de la jeune écrivaine font cause commune avec le théâtre de propagande soutenu par les divers gouvernements de la décennie révolutionnaire en France. L’histoire d’amour malheureux de Sapho est ainsi devenue la toile de fond d’une tragédie qui propage les idées des Lumières, avertit contre les nouvelles formes du patriarcat et dénonce la superstition religieuse. La comparaison de cette œuvre avec celle de deux autres femmes auteurs (Mme de Beaufort et Mme de Staël) révèle mieux l’originalité de la tragédie de Constance Pipelet et </span><span style="font-size: medium;">montre comment chacune modifie le récit de la vie de Sapho pour l’adapter à son goût.</span></span>
théâtre,Sapho,Révolution française,Lumières,Patriarcat,anticléricalisme
https://france.tabrizu.ac.ir/article_3562.html
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Un fléau salutaire Étude de l’ontologie phénoménologique du théâtre et son double d’Artaud
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FR
Sara
Tabatabai
Maître-assistante, Université de Shahid Beheshti
Le théâtre d’Artaud se veut un ébranlement au sein de la stabilité, une néantisation de la positivité. C’est la pureté abstraite d’un vide chargé de sens inédits qui devrait s’imposer sur la scène, au lieu de la plénitude concrète d’une positivité aliénante qui crée pour l’homme des habitudes involontaires et irréfléchies de la pensée en empêchant le libre exercice de sa conscience au monde. Comme des abcès de peste qui se vident de la pourriture interne du corps, le théâtre aussi est fait pour vider de gigantesques abcès des attitudes perverses de l’esprit. Artaud s’efforce ainsi de nous ramener à nos conflits premiers de l’être au monde antérieurs à toute réponse déjà-faite par les systèmes à penser conventionnels. Faire un parallèle entre « <em>Le théâtre et son double</em> » d’Artaud et les spéculations du mouvement phénoménologique qui semblent le mieux compatibles avec le génie créateur d’Artaud, nous aide à nous mettre à la portée de la dimension ontologique des réflexions de l’artiste sur la dignité de l’espace scénique. Un espace soi-disant où<em> </em>rien de ce qui surgit n'existait avant son apparition.
épochè,conscience transcendantale,théâtre,peste,Constitution,métaphysique
https://france.tabrizu.ac.ir/article_3563.html
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La littérature régionale dans La Place vide de Solouch de Mahmoud Dowlatâbâdi et Colline de Jean Giono
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FR
Safoura Tork Ladani
Tork Ladani
Maître-assistante, Université d’Ispahan
Pegah
Akhoundian
Étudiante de la maîtrise en langue et littérature françaises, Université d’Ispahan
<span style="font-family: Times New Roman;">Non seulement les motifs personnels et intérieurs, mais aussi beaucoup d’éléments relatifs au milieu social et aussi géographique de l’écrivain peuvent définir son style. Autrement dit, aucun écrivain ne peut s’empêcher de l’influence de la nature, du milieu géographique, social, culturel de la région dans laquelle il vit. Dans ce sens, la littérature des provinces ou bien la littérature régionale commence-t-elle à exister dans différents pays. Dans leur œuvre, nombre des écrivains s’occupent des informations sur le climat, la végétation, les mœurs et les coutumes, les traditions, les caractères sociaux mentaux et sur la qualité de la vie des gens de leur région natale. Ils restent fidèles à leur région dans le but de défendre et de nous faire connaître leur culture. C’est le cas de Mahomoud Dowlatâbâdi et Jean Giono. Dans cet article, après avoir donné des explications sur la littérature régionale, ses divisions et son histoire en Iran et aussi en France, nous allons analyser les indices de cette littérature dans<em> La Place vide de Solouch</em> de Mahomoud Dowlatâbâdi et <em>Colline</em> de Jean Giono.</span>
Littérature régionale,La Place vide de Solouch,Mahomoud Dowlatâbâdi,Colline,Jean Giono
https://france.tabrizu.ac.ir/article_3564.html
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Saadi et le symbole de la « Rose » dans le langage poétique de Marceline Desbordes-Valmore (Les Roses de Saadi) et de Leconte de Lisle (Les Roses d’Ispahan)
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Majid
Yousefi Behzadi
Maître-assistant, Université Azad islamique, Unité des sciences et de la recherche, Téhéran, Iran
Cet article a pour objet de mettre en évidence le rapport entre la poésie et la langue de façon à étudier, en nous appuyant sur le traité d’Aristote, <em>De l’interprétation,</em> la création poétique de Marceline Desbordes-Valmore (Les Roses de Saadi in <em>Poésies</em>) et celle de Leconte de Lisle (Les Roses d’Ispahan parus dans<em> poèmes tragiques</em>) passionnés par Saadi ou autres poètes iraniens. En fait, le goût et la délicatesse sont deux termes essentiels pour découvrir l’espace poétique de l’Iran dans une approche imaginaire où les symboles deviennent la langue commune de leur âme exaltante. Ainsi, la beauté exotique de l’Iran sera examinée par les différents critères dont le sensualisme (Rose) et le spiritualisme (Être) qui constituent la trame de l’inspiration poétique de Marceline Desbordes-Valmore et de Leconte de Lisle pour la découverte de la poésie lyrique.On tentera de montrer que l’espace de l’Iran pourrait être un lieu convenable pour la composition des poèmes lyriques à travers lesquels l’espoir et la perfection morale représentent la particularité de la littérature orientale.
langue,Leconte de Lisle,rose,Marceline Desbordes-Valmore,goût iranien,état d’âme
https://france.tabrizu.ac.ir/article_3565.html
https://france.tabrizu.ac.ir/article_3565_5667b9c1d6559667783eb61af9cd8fa8.pdf
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L'Orient: l'espace de différences; une étude imagologique (politique, pittoresque humain, paysage naturel)
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Tahere
Zahedi
Master II en langue et littérature françaises, Université d'Ispahan
Mohammad Javad
Shokrian
Maître-assistant, Université d'Ispahan
<span style="font-size: medium;">L'Orient et la Perse ont été au centre de l'attention des</span><span style="font-size: medium;"> </span><span style="font-size: medium;">voyageurs européens qui parcouraient le monde pour connaître</span><span style="font-size: medium;"> </span><span style="font-size: medium;">l'Autre monde. À ce propos, l'altérité qui est l'étude de ce qui est autre et l'image que les étrangers proposent pour cet Ailleurs et ces peuples, occupent une place remarquable dans la littérature. </span>
<span style="font-size: medium;">Des récits de voyage, en tant que le fruit du voyageur contiennent des informations sociales, scientifiques, politiques et psychologiques du pays visité ainsi que de sa civilisation. L'examen de cette représentation devient d'autant plus impressionnant, lorsqu'il s'agit d'analyser les points de vue et approches différents sur l'Orient; à travers la méthode que pratiquera l'imagologie, en tant que branche de la littérature comparée. </span>
<span style="font-size: medium;">Cette préoccupation nous a amenés à travailler sur l'ouvrage de Jean Chardin, nommé </span><em><span style="font-size: medium;">Voyages en Perse et autres lieux de l'Orient. </span></em><span style="font-size: medium;">Simultanément, on étudiera l'image livrée dans l'œuvre de Comte de Gobineau, </span><em><span style="font-size: medium;">Trois ans en Asie</span></em><span style="font-size: medium;">, sur le même espace. L'objectif de cette recherche réside dans le croisement de représentations de ces deux auteurs dans les domaines mentionnés et de mettre en évidence leurs points de vue en rapport avec leur propre appartenance et des espaces visités dans leurs récits de voyage.</span><span style="font-size: medium;"> </span>
Jean Chardin,Comte de Gobineau,Orient,Ispahan,image,récit de voyage,paradis terrestre
https://france.tabrizu.ac.ir/article_3566.html
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