Type de document : Research Paper

Auteur

Maître-assistant, Université Hakim Sabzevari

Résumé

Depuis la deuxième moitié du XXe siècle, la notion de mobilité est considérée comme un aspect indissociable de la vie de l’homme moderne, et constitue l’un des penchants de la littérature française contemporaine. Nombreux sont des écrivains qui ont consacré des œuvres de grande qualité littéraire, à aborder ce sujet de manière à en refléter les dimensions et les manifestations dans le monde de la littérature afin que les récits de voyage et les romans d’aventure représentent le mieux l’universalité de la nouvelle tendance de l’homme moderne, configurée par l’idée de déplacement.
Le Clézio fait parti de cette génération d’écrivains qui a destiné bon nombre de ses romans à caractériser la mobilité sous forme d’un parcours d’investigation et d’une quête identitaire. Dans ses œuvres, Le livre des fuites, L’étoile errante et Hasard, sur lesquelles notre recherche s’appuie, des voyageurs, des nomades, des enfants et des bergers qui errent partout, figurent parmi les protagonistes qui, même lorsqu’ils sont voués à l’immobilité, continuent leurs voyages, leurs aventures à l'intérieur.
Pour Le Clézio, la mobilité peut correspondre à de différentes motivations; Sa littérature n'est pas celle de l'évasion, mais celle de la recherche. Cela rend possible la réconciliation et l'alliance entre les notions habituellement impitoyables. L'immobilité, et donc la coexistence des cultes, restent un fait commun dans ses travaux. Les résultats de ces mouvements sont innés à son idée et à sa vision du monde: la quête d’identité, la connaissance de Soi et celle de l'Autre font partie intégrante de ces résultats.

Mots clés

LE CLÉZIO Jean-Marie Gustave (1969), Le livre des fuites, Paris, Gallimard.
LE CLÉZIO Jean-Marie Gustave (1992), Etoile errante, Paris, Gallimard.
LE CLÉZIO Jean-Marie Gustave (1999), Hasard suivi de Angoli Mala, Paris, Gallimard.
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